Escalles
Janvier 2005.
Une ballade effectuée tôt le matin, départ du gîte, ascension du Blanc Nez par sa face sud et descente par la route.
Au pied du Blanc-Nez, le village d’Escalles, paisible au petit matin.
La journée s’annonce bien !
Le ciel est en feu, un spectacle grandiose.
Un regard vers le haut pour évaluer l’effort à fournir… amener mes 95 kilos là haut ne va pas être chose simple.
Les teintes de la nature sont sublîmes… quel bonheur, le site n’appartient qu’à moi à cette heure matinale.
Le Pas-de-Calais est un chenal maritime très fréquenté… un balais incessant de navires de toutes sortes est visible à toute heure.
Les champs des alentours forment un patchwork au fil des saisons.
Les Allemands avaient bien entendu compris l’intérêt stratégique du Cap-Blanc-Nez . Ils étaient , de plus, persuadés que le débarquement allié se déroulerait là. De nombreuses marques du mur de l’Atlantique jalonnent la côte et l’arrière pays.
La petite localité d’Escalles, dans son écrin.
Vers le nord, Sangate et le fond pignon où furent stockées le boues de déblais du tunnel sous la Manche.
Un tobrouk, gardant le Pas-de-Calais
Même image, sans le Tobrouk.
On entame la descente, le monument s’éloigne….
les sentiers sont répertoriés et balisés
Toujours dans la descente… le souffle revient.
Les couleurs du levant sont remarquables….
En hiver, la végétation est rare…
La descente vers Escalles est sinueuse…
Le village d’Escalles dans son écrin de verdure…
Un autre restaurant qui vaut le détour, le Cap, visible sur la photo ci-dessus.
Tout en haut du mont Hubert, un autre restaurant, le Thomé de Gamond, cuisine rafinée et bien présentée, vue sur la mer à couper le souffle. A proximité du restaurant, le musée transmanche qui retrace toute l’histoire du Tunnel sous la Manche. Aimé Thomé de Gamond peut être considéré comme le père du tunnel dans son acceptation actuelle. Dès 1834, il met sur papier, plusieurs solutions, et en 1856, il opte pour l’idée du tunnel ferroviaire foré. Napoléon III approuve ce projet qui ne fut pas concrétisé en raison de la guerre de 1870.
Comme vous pouvez le constater, le Boulonnais est loin d’être "le Plat Pays".
Parcourez cette D940, nombre de paysages superbes vous seront offert au détour d’une côte ou d’un virage.
La ballade touche à sa fin, le petit déjeuner m’attend au gîte. Et si l’on dit Pas-de-Calais, il n’y a plus d’Escalles !!!
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Notre gîte, à Escalles. Dommage que la propreté n’était pas au rendez-vous, car il est très bien agencé.