Le musée était fermé en ce mois de janvier… mais voici toujours deux photos de l’extérieur avant le futur reportage photo.
+++
Mon p'tit bonheur à la Côte d'Opale
Location d'une jolie maison de vacances sur la Côte d'Opale
http://www.calculitineraires.fr/serviceweb/carteweb.php?id=209812&zoom=15&type=G_HYBRID_MAP
Un beau soleil nous sort de notre nid douillet en ce mois de janvier décidément très froid. Direction, le Touquet-Paris-Plage et plus précisément l’estuaire sud de la Canche..
Les rues qui avaient été tracées pour l’accomplissement d’un vaste projet immobilier pour « Pierre et vacances » sur la pointe du Touquet ont été détruites et enlevées. La nature reprend ses droits, qu’elle n’aurait jamais du perdre.
C’est en 1988 que ce projet est né. Le permis de construire a été annulé quelques mois plus tard mais en 1994, le maire du Touquet en délivrait un nouveau pour la construction d’un centre d’isothérapie. Ce projet violait notamment la loi littoral et il fut annulé en 1996.
Je l’ai déjà dit, et je le dirai encore, j’adore cet endroit. N’est-elle pas splendide, cette baie de Canche.
Les aménagements réalisés sont appréciables. Un chemin piétonnier séparé de celui pour les cyclistes permet de se promener en toute quiétude.
Sur la photo suivante, on distinque Sainte Cécile plage, sur la pointe, le mont Saint Frieux et la cimenterie de Dannes.
Le chemin de planches est bien pratique pour circuler dans les dunes, jusqu’à l’observatoire.
De là, la vue est envoutante.
Assez rêvassé dans ce coin de paradis… reprenons notre promenade vers la digue du Touquet.
La route en corniche, désormais dévolue aux piétons et cyclistes, chemine entre mer et dunes.
Sur la digue du Touquet, une silhouette s’impose au promeneur. L’Aqualud, parc aquatique avec piscines, tobogans, rivière sauvage, etc… offre aux petits et grands, détente et amusement.
Nous empruntons maintenant le boulevard Thierry Sabine. Le créateur du rallye Paris-Dakar, décédé au Mali, en compagnie de Daniel Balavoine, dans ce terrible accident d’hélicoptère, est bien connu, ici, au Touquet. Il créa, dans les dunes du Touquet, une épreuve d’abord régionale, l’enduro du Touquet. On sait ce que l’évènement est devenu. Chaquer année, l’Enduropale, attire un grand nombre de motards, compétiteurs et spectateurs.
Ca et là, un sentier serpente à travers les dunes, pour accéder à la plage.
Les immeubles modernes, bien que respectant un style « côte d’opale », voisinent avec les charmantes villas du début du 20ème siècle.
La villa Saint Firmin est une des maisons remarquables du Touquet (parmi bien d’autres).
maison dite villa Saint-Firmin
+++
C’est par un froid qui pénètre jusqu’aux os que nous tentons de nous promener à Calais. Nous nous arrêtons d’abord sur le port, tout près des échoppes des pêcheurs.
Le long du quai Auguste Delpierre, le monument des sauveteurs attire le regard. Un premier monument avait été érigé en 1791 après que Gavet et Mareschal se soient sacrifiés pour venir en aide à des pêcheurs en perdition.
En 1899, ce monument en bronze, du sculpteur Edouard Lormier remplace l’ancien qui avait du être démoli.
Un petit cliché de cette grue assez photogénique et nous reprenons kangoo pour continuer notre visite… le froid et le vent sont tellement intenses que nous préférons nous déplacer en voitures ! Notre prochain arrêt sera face à l’entrée est de la citadelle de Calais. Nous y entrons par le porte de Neptune.
La porte de Neptune
La citadelle fut bâtie en 1564 sur le site d’un ancien château médiéval. C’est François II qui en ordonna la construction. Les ingénieurs qui contribuèrent à sa conception sont Castriotto et Jean Errard de Bar le Duc.
Au cours des siècles, le citadelle connut plusieurs conflits. En 1596, elle tombe au mains des Espagnols. Les troupes du Chevalier noir (Michel Patras de Campaigno) pillent et mettent à sac la ville entière pour dépouiller les Calaisiens de leurs richesses. Calais redeviendra définitivement française lors de la signature du Traité de Vervins, en 1598.
La porte de Boulogne
Conscients de l’importance stratégique de Calais, Louis XIII et le Cardinal de Richelieu envisagent de fortifier la ville entière. Richelieu entreprit en 1632 quelques travaux (un arsenal, des silos à blé, des souterrains pour abriter la troupe, un moulin…).
La porte de Secours, en enfilade avec la porte de Boulogne.
En 1658, Louis XIV demande à Vauban de remettre les fortifications de la ville en état.
Au XIXème siècle, la citadelle est dotée d’une caserne de 1000 hommes, de magasins à poudre, d’étables, de souterrains supplémentaires, etc…
Dès le 10 mai 1940, Calais est bombardée par l’artillerie allemande. Le 26 mai, au bout de 36 heures de combats acharnés, la citadelle tombe aux mains des allemands. Les pertes, côté français sont énormes, les casernes sont détruites, les écuries ont flambé avec tous leurs chevaux.
Dans les années ’60, l’intérieur des fortifications est transformé en stade omnisports, qui porte le nom de Stade du Souvenir.
Nouveau saut de puce en voiture, nous passons de l’autre côté du grand bassin.
Une silhouette imposante domine l’accès au port, le long du bassin du Paradis.
Le fort Risban, dont le nom serait issu du néerlandais Rijsbank, banc de branchage, impressionne par sa forme massive.
On pense que dès l’an 40; le lieu fut occupé par les troupes de Caligula qui projetait l’invasion de l’Angleterre. La première mention du fort date de 1346. Ce sont les anglais qui le bâtirent afin d’empècher tout ravitaillement de Calais par la mer.
Tout d’abord une tour en bois, ensuite une tour en pierre (la New tower) rebaptisée Lancaster tower après 1400, le fort sera remanié par Vauban lors des travaux à la citadelle. Déclassé en 1908, les allemands l’utiliseront lors de la seconde guerre mondiale. Il sert désormais de local pour le Yacht Club de Calais.
Nous allons quitter la ville… un dernier regard sur le bassin du Paradis et sur le quartier du Courgain. Le Courgain était autrefois le quartier des pêcheurs.
+++
Mer haute et vent venant du large… il ne faut rien de plus pour démonter la mer…
Dans ces condition, le spectacle est, notamment, au rendez-vous à Le Portel.
Les éoliennes visibles ici sont celles du port de Boulogne-sur-Mer.
Depuis la digue, on distingue une construction, dans la mer à marée haute, mais qui est accessible à basse mer.
Il s’agit du Fort de l’Heurt. Ce fort fut construit sur l’ordre de Napoléon Bonaparte et constitue une des pièce de la défense du port de Boulogne-sur-Mer.
Il est bâti sur un ilot qui s’étendait jadis sursqu’à Equihen et qui s’appelait l’Heustrière (île aux huitres). Par contraction le nom devint Heustre puis Heurt.
Une copie conforme de ce fort fut élevé à la même époque (1803) sur la plage de Wimereux, le Fort de la Crèche. Ce dernier n’a pas résisté aux assaut du temps et de la mer. Seuls quelques vestiges subsistent sur la plage.
Pendant la seconde guerre mondiale, les troupes allemandes coulèrent une dale de béton sur le fort de l’Heurt afin d’y installer une batterie de DCA. Cette opération eut un rôle bénéfique car cela consolida la construction.
+++
L’hiver, lors de chacune de nos visites, nous plaçons quelques boules de graines et graisse pour les oiseaux. Leur présence ne se fait pas attendre !
D’abord des moineaux…
Ensuite, un rouge gorge, fidèle à son habitude, vient picorer les graines tombées au sol…
Plus rarement, un accenteur mouchet nous rend visite…
Sur le toit de l’abri de jardin, nous laissons les mies du petit déjeuner…
Et un, je lève la gauche… et deux; Mimi s’interroge !
Une merlette et un merle viennent également voir s’il y a une pitance à prendre…
Quand les étourneaux sansonnets arrivent, plus aucun oiseau n’ose s’interposer et c’est la razzia !!!
Mais, là, je range mon matos… je suis repéré… et le regard en dit long !
+++
Lors d’une promenade vers la Canche, mon regard est attiré par des flotteurs oranges, sur la plage. Je pense d’abord à du matériel de pêche qui a dérivé jusqu’à s’échouer.
A l’approche, je me rends compte qu’il s’agit d’un filet placé là volontairement. Renseignement pris sur le net, il semble qu’il s’agisse d’un trémail, ou filet maillant. Le principe est simple… le filet, de forme rectangulaire est posé sur le sable. Une longueur est pourvue de flotteurs, l’autre de lests. La marée montante soulève les flotteurs et le filet se déploie. La grandeur des mailles sélectionne la taille des prises.
+++