Mon p'tit bonheur à la Côte d'Opale
Location d'une jolie maison de vacances sur la Côte d'Opale
Un arrêt sur les hauteurs de Camiers, sur la route de Widehem pour photographier le superbe paysage.
Outre la mer à l’horizon, on aperçoit, derrière l’église, l’étang du Roy.
Un petit coup d’oeil sur la gauche et c’est la baie de Canche que l’on découvre.
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de gueules aux trois coquilles d’or
Lors d’un passage sur la place Général de Gaulle à Etaples, on ne peut que remarquer cette façade.
Il s’agit de l’Hôtel Souquet-Marteau. Les médaillons que l’on apperçoit entre les fenêtres de l’étage retracent le passages de certains personnages illustres.
J’ai raté les photos de ceux-ci, je reviendrai à l’occasion ici avec des photos correctes. Je vous soumets néanmoins celles dont je dispose.
Pendant le Camp de Boulogne (1803-1805), le Maréchal Michel Ney commande le 6ème Corps d’Armée stationné à Etaples. Il installe son logement dans cet maison bourgeoise. Napoléon lui rendra visite plusieurs fois ce qui donnat à l’immeuble le nom de « Maison de Napoléon ».
La maison appartient alors au Maire d’Etaples de 1804 à 1819, Nicolas César Souquet-Marteau qui a reçu ces hôtes illustres.
La façade et le toiture ont été classés au titre de monument historique en 1984.
Promis, je reviens ici avec de meilleures photo des cette maison remarquable.
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Elle belle, l’hiver, ma plage, désertée par les touristes et fréquentée uniquement par ses habitués.
Régulièrement, cet homme vient faire courir son cheval, à marée basse.
Le soleil blafard donne à la prise de vue un air de photo noir et blanc, mais, je trouve, lui confère une poésie, un cachet, que le soleil de l’été ne saurait égaler.
En ces temps de météo blafarde, il faut se trouver des compensations au manque de bleu dans le ciel, de jaune sur le sable, de rouge sur la peau. Eh bien, je vous le dit, même si je mentirais de dire que je n’aime pas le beau temps, dans ces conditions là, il ne me manque absolument pas.
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http://www.calculitineraires.fr/serviceweb/carteweb.php?id=208114&zoom=15&type=G_HYBRID_MAP
Lors d’une promenade qui nous avait amené à nous perdre dans les allées d’Hardelot, nous étions passés, quelques mois avant, auprès de cette pancarte qui avait, évidement, sucité mon intérêt !
Nous sommes donc revenus et nous avons décidé d’emprunter, cette première fois, le chemin des juifs… nous reviendrons sur le Mont café un autre jour.
La balade est d’abord bucolique à souhait, des bancs, çà et là, invitent à la rêverie…
Les arbustes, en ce mois d’hiver, ne portent plus que des baies.
Les ajoncs sont néanmoins fleuris (pardon pour le flou sur cette photo, je tenais à vous montrer que la couleur n’est pas absente en décembre).
A un croisement de sentiers, une stèle émeut le promeneur ! Elle nous rappelle que des milliers de juifs ont travaillé et sont morts lors de la construction du mur de l’Atlantique, entre 1942 et 1944. Certains sont morts sur place, les autres ont été déportés dans les camps de la mort, à Auschwitz notamment.
Dans les dunes du Pas-de-Calais, on rencontre de nombreux chemins bétonnés… ils sont l’oeuvre de l’armée Allemande…ou plutôt, des esclaves qu’ils ont employés (juifs, prisonniers politiques, etc…).
Heureusement, petit à petit, la nature reprend ses droits…
… et les lieux retrouvent leur autenticité, leur naturalité… leur simplicité !
Le balisage n’est pas (plus) parfait, et nous avons étés un peu déroutés mais nous sommes rentrés à bon port !
En revenant vers la voiture, nous profitons de vues différentes sur le château d’Hardelot !
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De retour de Dunkerque, nous nous arrêtons un peu à Petit-Fort Philippe, pour nous délier les jambes.
Le phare est exceptionnellement ouvert à la visite en hiver en raison du Téléthon. Quelques bénévoles récoltent un peu d’argent auprès des amateurs d’une visite libre.
Ce phare a été construit en 1838 et est fonctionnel en 1843. Il est en briques et est enduit d’un badigeon blancs qui le protège des embruns et de la pluie.
La maison des gardiens est à sa base et abrite aujourd’hui un petit musée relatant l’histoire du phare.
Il faut gravir 116 marches pour arriver à son sommet, chose que je vais me faire le plaisir de réaliser.
Dans l’escalier en colimaçon, des indications rappellent les grandes date de l’histoire du lieu.
En 1932, le fort est peint dans la livrées que nous lui connaissons aujourd’hui. On adjoint à sa teinte blanche initiale, une spirale noire ce qui lui valut le surnom de « Black and white ». De ce fait il devient plus visible et reconnaissable entre tous.
A l’origine, le phare est éclairé à l’huile de colza. Une lentille de Fresnel en diffuse la lumière. En 1904, c’est à la vapeur de pétrole que le feu fonctionne.
En 1945, le phare sort de la guerre avec quelques dégats. Sa tour est décapitée et les allemands ont emporté la coupole de la lanterne. Il sera restauré en 1949 et équipé à l’électricité.
Il cesse de guider les marins en 1985, avec la retraite de son dernier gardien. La ville de Gravelines l’acquiert en 2004.
Du haut de ses 29 mètres, on embrasse le paysage : Petit-Fort Philippe et les installations portuaires de Dunkerque au loin.
Ici, la plage de Petit-Fort Philippe.
L’embouchure du fleuve côtier Aa, bien connu des cruciverbistes.
Grand-Fort Philippe.
L’Aa et le petit port de Petit-Fort Philippe.
Retour sur le plancher des vaches… et quelques dernières photos.
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Nous profitons de la découverte du « Latouche Tréville » pour nous balader un peu dans Dunkerque.
L’Hôtel de ville, de style renaissance Flamande, date de 1901. Il a été construit par Louis Cordonnier. Le beffroi central culmine à 75 mètres.
La statue équestre visible sur la façade est celle de Louis XIV.
L’église Saint Eloi a été bâtie en 1450 et a été endommagée pendant les deux dernières guerres. Elle a été restaurée jusqu’en 1985.
Elle abrite le tombeau de Jean Bart.
Jean Bart, ou Jan Baert est né le 21 octobre 1650. Il fut un corsaire célèbre pour ses exploits au service de Louis XIV. Il décède à Dunkerque en 1702.
Le monument aux morts de la Première Guerre Mondiale a été conçu par Pierre Fritel en 1923. Les noms de plus de 500 combattants sont gravés dans sa pierre.
Le « Princess Elisabeth », ci dessous, a vécu un destin assez invraisemblable !
Conçu comme navire civil destiné au transport de passagers sur la côte sud des Îles Britaniques, il est baptisé en l’honneur de la naissance de la petite fille du Roi Georges V, future Reine Elisabeth II.
En septembre 1939, il est réquisitionné en tant que dragueur de mines en raison de son faible tirant d’eau. En juin 1940, il fait 4 allés-retours entre la côte française et Douvres pour évacuer la poche de Dunkerque et sauve 1673 soldats dont 500 français.
Après la guerre, il reprend son activité civile et est acteur pour Walt Disney en 1962 dans le film « Les enfants du Capitaine Grant » d’après Jules Verne. En 1966, il apparait aussi dans le film « Khartoum » où il joue le rôle d’un vapeur transmanche.
Il sera ensuite, tout à tour, casino flottant en 1966, restaurant de charme sur les quais de la Tamise à Londres en 1970, amaré sur la Seine à Paris, au pied du Pont Mirabeau en 1987, la Ville de Dunkerque l’achète en 1999. Il sert aujourd’hui de centre d’accueil à la base de voile du Bassin du Commerce.
Bien connues des Dunkerquois, les deux bouées-phares font partie de leur paysage.
La façade de la Maison du Marin, elle a été édifiée en 1895 pour offrir aux marins de commerce ou de pêche un lieu où manger, où dormir et où chercher des embarquements.
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A quai, aux côtés du trois-mats « Duchesse Anne », face au Musée Portuaire de Dunkerque, quelques autre bateaux remarquables sont visibles.
Ici, à l’avant-plan, le remorqueur « Entreprenant ». Construit en 1965 au chantier Dunkerquois Ziegler Frères pour la Société de Remorquage et de Sauvetage du Nord en même temps que son frère « Audacieux », il coule ici des jours paisibles après 40 années de bons et loyaux services.
Il a été donné au Musée Portuaire par les Abeilles International.
Autre témoin du passé, le bateau-feu Sandettié a, lui aussi, 40 années de service derrière lui.
Son rôle était la signalisation de dangereux bancs de sables dans le détroit du Pas-de-Calais. Ce type de navire a été conçu par les ingénieurs des phares et balises qui cherchaient une solution vu que les fonds marins ne permettaient pas la construction de phares. L’idée fut donc de placer le phare sur un bateau.
Sur le quai, la « Pilotine N°1 » date de 1965. Il fut le premier bateau pilote construit en plastique et fibre de verre.
Sources : MarMuCommerce et wikipedia
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Mon p'tit bonheur à la Côte d'Opale 