Le moulin de l’Abbaye de Longvilliers – janvier 2012

d’argent à un doloire de gueules surmontée d’un lambel du même

 

Le moulin de l’Abbaye se trouve à l’emplacement de l’ancienne abbaye cistercienne de Longvilliers, dont il est le seul bâtiment à subsister, avec quelques vestiges du mur d’enceinte.

L’abbaye de Longvilliers fut d’abord un Monastère, fondé en 1135 ou 1136, à la demande de Saint Bernard, par Etienne de Blois, roi d’Angleterre et comte de Boulogne et son épouse, Mathilde, comtesse de Boulogne.

Le moulin est désormais une habitation particulière.

 

Source : Campagnes vivantes

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Le Fief de Beaumanoir à Ecuires – janvier 2012

d’azur semé de fleurs de lys d’or, à l’écusson d’argent chargé d’une grange de gueules brochant sur le tout

 

Cette ferme est située sur un plan daté de 1784 avec son entrée située rue de la Vierge (actuelle rue de la Pie, perpendiculaire à la rue de l’Eglise où se trouve l’entrée (photo)).  Le porche actuel visible ici du 19ème siècle.

Vu uniquement de l’extérieur, l’ensemble est impressionnant avec son porche pigeonnier en briques et ses murs en rognons de silex surmontés d’une frise en briques.

Sources : Campagnes Vivantes

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La ferme Saint-Georges à Airon-Saint-Vaast

De gueules à la chapelle d’or, au franc-quartier d’argent chargé d’un écureuil de gueules

 

Cette ferme n’est plus en activité à l’heure actuelle.  Elle a été reconstruite en 1893-1894 en remplacement d’un ancien corps de ferme en torchis.

On peut distinguer, entre la porte d’entrée et la fenêtre, une niche.  Elle abrite une statue de Saint Georges.  La ferme a été vouée à ce saint lors de sa bénédiction par le curé d’Airon en 1894.

Sources : campagnes vivantes

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Joute à Canotes 2012 à Etaples-sur-Mer – 30 septembre 2012

 La traditionnelle joute à canotes à eu lieu le dimanche 30 septembre, sur la Canche, à Etaples, dans le cadre de la ducasse de la Saint Michel.

Les Etaplois attendent cet évènement avec impatience et c’est une foule nombreuse qui se masse sur les berges de la Canche.

Par le passé, les équipages de pêcheurs d’Etaples s’affrontaient sur la Canche dans les canots de sauvetage de leur bateau.  La tradition a été perpétuée, malgré que les pêcheurs étaplois partent désormais en mer depuis le port de Boulogne-sur-Mer.

Le départ va bientôt être donné aux 87 embarcations, chacune avec 5 personnes à bord.

Le parcours à accomplir fait environ 2 kilomètres… 1 kilomètre vers l’aval, virage et retour vers le port de plaisance. Nous attendons le retour des canotes.

Comme l’an passé, c’est l’équipe de la CICIS qui remporte la joute.  Les équipes représentent souvent des commerces ou des entreprises d’Etaples ou de la région.  Les suivants sont les gars représentant « Le petit prince ».

Viennent ensuite « La Dédette », suivi de près par Sultana.

 

Les arrivées sont de plus en plus serrées… un joyeux embouteillage encombre peu à peu la Canche. 

 

Les équipes arrivées sont pressées de mettre pied sur terre… et, pour cela, doivent revenir sur leurs… rames (pas pas).  Cela donnera lieu à quelques collisions, quelques coups de rames, etc… mais le tout dans une ambiance bon enfant.

 

 

Certains viennent pour gagner… d’autres pour s’amuser… commes les moines d’Amigau… 

Les p’tits mouss…

… et les sympathiques Schtroumpfettes que les organisateurs sont allés rechercher pour les tracter vers la ligne d’arrivée. 

Une autre course à lieu ce jours… à la godille… cet exercice attire bien moins d’amateurs (5 seulement).

 

Heureusement, le parcours à accomplir est bien plus court !

 

Les épreuves se terminent évidement par la remise des prix. 

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La Patrouille de France sur le front de mer au Touquet – 22 septembre 2012.

La Patrouille acrobatique de France (PAF) est bien connue.  Elle représente l’armée de l’air Française à l’étranger et, par ses représentations en France, promotionne l’engagement de recrues.

Dans le cadre des festivités du centenaire du Touquet-Paris-Plage, la prestigieuse formation se produisait ce 22 septembre dernier sur le front de mer.

 

Ce sont des Alpha jets qui équipent ces acrobates.  L’équipe se compose de 9 pilotes et de 35 mécaniciens.  Vous ne verez ici que 8 avions, ce qui est normal, le neuvième pilote et les 4 autres avions sont réservistes.  Il n’y a quasiment que lors de la parade du 14 juillet que la patrouille se présente au complet (9).

Pendant 20 minutes, une succession de figures fait frémir, applaudir, …

 

L’indicatif radio de la patrouille est Athos.  On parle donc d’Athos 1 pour le leader, jusqu’à Athos 9 pour le réserviste qui est le plus ancien de la patrouille.  Les autres portent des noms assez évocateurs… les intérieurs portent les numéros 2 et 3, les extérieurs 5 et 6, les solos 7 et 8.  Il manque le 4, le charognard, placé presque systématiquement derrière le leader dont il avale les fumées.

Chacune des formations est identifiée par un nom… Ariane, Canard, Concorde, Flèche, rafale, balance, etc…

 

Le leader actuel de la Patrouille est le Commandant Gauthier Dewas (Athos 01).

 

La saison 2009-2010 a vu l’arrivée de la première femme dans la patrouille, le Commandant Virginie Guyot.  Fin 2009, elle est nommée leader et devient la première femme à commander une patrouille acrobatique.  Elle est restée une année à ce poste, puis a quitté la patrouille.

La composition de la patrouille se renouvelle en permanence.  Trois nouveaux pilotes l’intègrent chaque année et, donc, trois s’en vont.

 

Outre les vols en formation, les solos nous gratifient de croisement, de tonneaux époustouflant ! 

 

Et, voyez ce croisement, que j’ai eu la chance de saisir au bon moment…

 

Malgré le problème de qualité qu’engendre un zoom numérique sur une photo, je ne résiste pas à vous présenter un gros plan du croisement… impressionnant !

 

Bien sûr, la perspective et le zoom faussent les distance… mais…

 

S’ensuivent, éclatement, vrilles, etc…

 

La dernière figure que je vais vous présenter reflète mon amour de cette région, et, par conséquent, de tout ce qui s’y passe…

 

Si vous ne distinguez pas tout, vous pouvez cliquer sur la photo et la voir en « grand », comme l’était cette représentation.  Merci, Messieurs !

Sur la digue, au coin dit « Joie de vivre », un car podium et une animation faite de quizz sur l’armée de l’air et la patrouille de France attire de nombreux amateurs.

 

 

Après le recto, le verso… n’est-il pas beau, ce « camion-car-podium » de l’armée de l’air ?

 

Source :

http://www.patrouilledefrance.fr/

WIKIPEDIA

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La Route du Poisson 2012 – Relais à Etaples-sur-Mer

Le dernier reportage au sujet de la Route du Poisson 2012 a pour sujet le relais à Etaples-sur-Mer.

Tous les 30 kilomètres environ, des chevaux frais relaient le duo qui vient de concourir.

Les cobs normands des « Hardis Mareyeurs » vont maintenant se reposer.

Ils étaient ensemble au Mont de Neufchâtel, ils le sont encore ici, les Bretons sont talonnés par Trait-Union.

 

 

Quelle douceur et quelle force… la contradiction de ces superbes animaux… ici, les Franches montagnes de l’équipe Trait-Union.

 

L’équipe des Ardennais belges est à l’arrivée.

 

 

L’heure d’arrivée est notée avec précision et le meneur d’attelaghe s’enquiert de celle-ci.  Si j’ai bien compris, il s’agit d’une épreuve de régularité et non de vitesse.

 

… La satisfaction du devoir accompli…

 

 

L’heure du repos et de la restauration est venue pour les courageux chevaux.  Les Suffolks de l’équipe anglaise s’en donnent à coeur joie.

 

 

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La Route du Poisson 2012 – Passage à Neufchâtel-Hardelot

C’est au Mont de Neufchâtel, à Neufchâtel-Hardelot, que nous avons décidé de regarder passer les attelages de cette Route du Poisson.  Nous avons reconnu cette partie du parcours la veille, en voiture et c’est l’endroit qui nous a paru le plus propice.

Pour avoir grimpé cette côte à pieds, nous plaignons les chevaux.  Ils étaient essoufflés en arrivant à notre hauteur (c’est le mot).

Le premier équipage à passer est l’équipe suisse FM-CH.  le Monsieur qui mène l’attelage nous dit : « On nous avait dit qu’à la mer, c’était tout plat ! ».

Nous ne le savons pas encore en les encourageant… c’est l’équipe « Trait de la Famenne » qui va gagner l’épreuve.

 

 

Voici maintenant les « Hardis Mareyeurs », ceux dont le nom « colle » le plus à celui de cette épreuve.  C’est en effet pour retracer l’époque des « Chasses-marées », chargés d’apporter le poisson frais de la marée à Paris (entre autres), que cette course relais a été créée.  La dame marche à côté, sans doute pour soulager les chevaux au maximum…

 

Deux magnifiques percherons tirent l’attelage suivant, de l’équipe « Trait de Bourgogne ».

 

 

L’équipe anglaise se compose de plusieurs paires de chevaux, nous avions pu admirer les Shires, hier.  Elle dispose aussi de percherons, d’ardennais, de comtois.  Ici, ce sont 2 suffolks à l’ouvrage.

 

Arrivent maintenant l’équipe Boulonnaise, avec des chevaux… boulonnais.

 

 

« Bienvenue à la Ferme en Picardie », c’est le joli nom de cette équipe, possédant également plusieurs races.  Ce sont des cobs normands qui sont mis à contribution pour ce relais.

 

 

Un long délai s’est écoulé depuis le passage des derniers concurrents… nous savons que les bretons ne sont pas encore passé mais nous sommes incapables de dire combien sont passés.  Nous continuons à monter, pour changer le décor des photos.  Et puis, surviennent deux équipages coup sur coup.  Les Bretons (équipage et chevaux), arrivent d’abord…

 

… suivis de près par l’équipage de l’équipe belge, « Trait-Union » , de Saint-Hubert avec des franches montagnes.

 

Encore un peu de temps et voici d’autres belges, les « Ardennais Belges », un team composé uniquement de chevaux de trait ardennais.

 

 

 

 

Enfin, le dernier attelage à passer est celui de l’équipe « Percheron Cob » de Normandie.  La route est plus plate à cet endroit et on peu voir que le pas des chevaux est plus alerte….

 

 

 

Après ce passage, nous croisons la voiture balais… c’était donc le dernier (dans l’ordre de départ, rien à voir avec le classement final).  Nous regagnons donc la voiture… nous avons une petite marche à accomplir… en descente, cette fois.  Le programme ?  Direction Etaples, pour assister au relais… enfin, aux derniers relais !

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La Route du Poisson 2012 – Hommage au Calvaire des Marins – Boulogne-sur-Mer – 21 septembre 2012

En prologue à la « Route du Poisson« , un défilé de 11 atelages, représentant les 11 équipes en lisse, est parti de Capécure pour rejoindre le sommet de la falaise où se situe le Calvaire des Marins.

Le cortège est précédé d’un flobart occupé par des matelotes boulonnaises en habit de fête.

Voici quelques-unes des équipes :

L’équipe suisse FM-CH et les derniers chevaux de race nationale helvète, le Franche-Montagne.

 

Les Bretons, qui vont nous gratifier d’un air de cornemuse.

 

 

L’équipe des Ardennais Belges, de la province du Luxembourg.

 

Les Cobs Normands… de l’équipe Belge du Trait de la Famenne.

 

L’équipe des Hardis Mareyeurs avec des Boulonnais.  Cette équipe est associée avec l’association Handi Cheval Nord Pas-de-Calais qui oeuvre pour le développement de la pratique équestre pour les personnes handicapées.  

Les Shires de l’équipe anglaise , de grands chevaux, fiers et majestueux… mon coup de coeur du jour.

 

Voici maintenant les locaux, l’équipe des Boulonnais… Voici Farouk et Indienne, attelés à un omnibus Belvalette.

 

Viennent maintenant deux percherons de l’équipe Normande « Percheron Cob ».

 

J’avais déjà été surpris à Berck, après le défilé du Carnaval, de voir la balayeuse municipale passer immédiatement derrière le cortège.  Ici aussi, aucune trace ne subsistera du passage des chevaux.

 

Sources : 

http://www.ap3c.org/

http://boulonnais.canalblog.com/archives/2012/09/24/25170566.html

 

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Fête des 2 caps – Audinghen – 16 septembre 2012

Autrefois appelée « La Fête à Raoul », en l’honneur de Raoul de Godewarsvelde (1928-1977) qui vécut et mourut à Audinghen, la fête des 2 Caps a battu son plein le dimanche 16 septembre.

Au programme, une exposition de flobarts, vous savez, ces bateaux d’échouage, en forme de coquille de noix, qui étaient mis à l’eau par des chevaux à l’époque et par des tracteurs maintenant.

A côté des flobarts traditionnels, tels que ceux que l’on observe régulièrement sur les plages de l’endroit, un flobart à voiles brunes, majestueux, nous attire de façon presque magnétique. 

Le flobart « Notre-Dame-de-la-Mer » est une réplique d’un bateau de 1913.  Ce bateau embarquait un équipage de 5 à 6 hommes pour pratiquer le « métier de cordes » (lignes de fond).  source : http://www.flobart.org/modulosite2/flobarts-des-2-caps.htm

 

Ce bateau, mis à l’eau en 2008, est présent lors de différentes manifestations et propose, parfois, des sorties en mer.

Outre un chapiteau, où l’on mange, l’on boit en écoutant des chants marins ou un spectacle patoisant (bondé, nous ne pourront pas entrer !), des peintres exercent leur art et exposent dans la rue.

 

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La Fête de la Beurière – Boulogne-sur-Mer – 15 et 16 septembre 2012.

Pour la 19éme fois, la rue du Mâchicoulis, cette rue en escalier de l’ancien quartier des pêcheurs de Boulogne-sur-Mer, s’est animée d’échopes d’artisans, de chants et de danses traditionnels.

La fête de la Beurière, organisée par ce sympathique groupe folklorique des « Soleils Boulonnais » s’attache à faire connaître aux boulonnais mais aussi aux autres, les traditions du quartier Saint-Pierre.

De nombreux artisans présentent leur savoir faire, leurs créations…

Vous y découvrirez comment on met un voilier dans un bouteille…

 

… ainsi que des modèles réduits de flobarts… ici, à l’avant plan, un flobart ponté de Berck.

 

et un flobart d’Audresselles.

 

Ici, de la faïence de Desvres…

 

… avec des matelotes coiffées du fameux soleil boulonnais !

 

Des objets marins et des cordes tressées…

 

 

Et, après le tressage des cordes, celui du fil fin, les dentelières sont à l’oeuvre.

 

Il y a aussi, bien sûr, des articles de décoration marine.

 

Stéphane Maillart, auteur Etaplois de la BD « Ti’Mouss« , est présent et dédicace ses ouvrages.

 

Je vous présenterai prochainement la « Maison de la Beurière« , authentique maison de pêcheur construite en 1870, qui permet aux visiteurs d’imaginer la vie des marins et de leur famille.

 

 

On se rend compte que celle-ci était rude, comme en témoigne cette matelote, en pleine lessive.

 

Vers le milieu de la rue du Mâchicoulis, une odeur de poisson fumé, un barbecue… l’appel est trop fort, nous allons déguster un kipper (hareng fumé), accompagné d’un verre de rosé et d’un morceau de pain… et comme le disent les « Soleils Boulonnais »  dans une chanson de 1933 :

Les kippers, le kippers, au monde y n’y a rien d’meilleurs

Les kippers, les kippers, ça met du soleil din l’coeur.

… et nous pouvons vous le confirmer !!!

 

Je vous ai parlé de pêcheurs, de matelotes et, à Boulogne-sur-Mer, deux personnages sont incontournables… Zabelle et Batisse, les célèbres géants, sont présents et nous gratifieront tout à l’heure d’une petite danse.

 

 

La partie chants et danses est animée par les organisateurs, les Soleils Boulonnais.  A droite, sur la première photo, notre copain Jean-Pierre Ramet, Président de la Maison de la Beurière.

 

 

 

 

 

Chaque année, un groupe folklorique d’une autre région est invité…  cette année, il s’agissait des Troubadours de Beauregard, de Raon l’Etape, dans les Vosges.

 

Une réussite que cette fête de la Beurière 2012, même le soleil s’y est invité par moments.

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