Parti, au 1 d’or à trois bandes d’azur, à la bordure de gueules qui est Ponthieu, au phare d’argent enflammé d’or posé sur une dune de sinople émergeant d’une mer d’argent et brochant sur le tout ; au 2 de gueules à la galère d’argent voguant sur une mer d’argent au chef de France qui est la ville de Paris.
Le phare actuel du Touquet, appelé également Phare de la Canche, a été mis en service en septembre 1951. C’est le projet de Louis Quételart, célèbre architecte touquettois qui est retenu.
L’ensemble comprenant le phare, le pavillon, le jardin, etc… est classé aux Monuments Historiques depuis le 13 septembre 2012.
Le phare est une tour octogonale de près de 58 mètres de haut en briques creuses. Les faces sont concaves.
Le soubassement, en pierres de Baincthun, est percé d’une porte, au dessus de laquelle les initiales P B sont sculptées. Elles signifient « Phares et Balises », l’organisme ayant en charge l’entretien des phares sur tout le littoral français.
On parvient au sommet après avoir gravi 274 marches.
L’effort fourni est aisément compensé par la vue à 360° dont on jouit au sommet.
En direction de la Canche, sur l’autre rive, on distingue le Cimetière Militaire d’Etaples (au centre).
Le soleil décline peu à peu et la lumière sur la baie de Canche est splendide.
Sur le front de mer, les villas 1900 anglo-normandes ont fait, peu à peu, place à des immeubles modernes… dommage car ces villas donnent son cachet à la station.
L’Hôtel Westminster comme on le voit rarement… façade arrière…
Malgré son évolution moderne, Le Touquet reste une ville très verte où la nature garde certains droits.
La Canche s’écoule doucement vers la mer, les bateaux de loisir reposent sur le sable. On distingue au loin le mont Saint Frieux, la Cimenterie de Dannes, les monts de Camiers avec leurs éoliennes.
Telle l’aiguille d’un cadran solaire, le phare étend son ombre sur les jolies villas, les égrainant comme des minutes.
Le pavillon, dont la visite est libre, abrite une collection de documents relatant l’histoire des phares du Touquet et celle de la station. Ci dessus, des cartes postales et une photo de l’épave du Socotra, échoué en 1915 sur la plage sud du Touquet.
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