Mon p'tit bonheur à la Côte d'Opale
Location d'une jolie maison de vacances sur la Côte d'Opale
Une belle journée de septembre, nous prenons la route vers Merlimont.
Après une balade en ville, nous nous dirigeons vers la dune d’amont où plusiers départ de promenades sont possibles.
Le sentier du Cochevis (oiseau proche de l’allouette), permet en 1,2 km, de découvrir la flore typique de la dune vive.
La glaisière de Nesles est une ancienne carrière d’argile de Gault (teinte gris-bleu à gris foncé) qui a été exploitée jusqu’en 1982.
Réhabilité par le conseil général, le site est composé d’un étang au milieu duquel il y a un îlot.
Peu à peu, la nature y a repris ses droits… tout trace de l’exploitation humaine à disparu au profit d’une faune et d’une flore très riche.
Une partie des abords de l’étang est très confortable pour la marche… il faut pourtant remonter sur le chemin supérieur pour en faire le tour complet.
En ce mois de mai, l’orchis mascula peut être admirée dans les prairies bocagères du site.
Et comme en beaucoup d’endroits, la bernache du Canada a pris possession des lieux.
Au loin, le Mont Violette (je pense) impose ses rondeurs.
Ailleurs, c’est une tour, bien moins assortie au paysage qui domine. Il s’agit d’une partie des installations de TRB Nesles, fabriquant des produits réfractaires pour l’industrie.
Les abords du chemin sont très fleuris en ce mois de mai (2014). Je pense que nous trouvons ici des renoncules bouton d’or, des brunelles et pour affiner le tableau, de la prêle des champs.
Cet endroit incite à la rêverie et à la méditation.
Un verger à été implanté lors de la réhabilitation du site.
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Un beau soleil nous a réveillé… ce joli temps nous invite à la promenade. Petit conciliabule et nous décidons de nous rendre à Ecault, à proximité du Centre Arena (Centre d’interprétation de l’environnement). Au départ du parking, un sentier de 6 km permet de sillonner l’espace dunaire.
http://www.calculitineraires.fr/serviceweb/carteweb.php?id=444578&zoom=14&type=G_SATELLITE_MAP
Nous quittons le parking et nous descendons la route sur quelques dizaines de mètres. Bientôt, sur notre gauche, le sentier proprement dit débute par un petit pont.
Ce pont enjambe la Warenne, petit fleuve côtier de 4 km de long qui prend sa source dans Ecault.
Elle serpente en sous bois avant de dévaler vers la plage.
Symi est toujours pressé de découvrir ce qui se cache en haut d’un escalier, au détour d’un virage, …
Le sentier sablonneux est bien dégagé… mais il n’est pas toujours facile de marcher dans ce sable.
Au gré des dégagements de la végétation, la mer apparaît ça et là…
… pour finalement, ne quasiment plus quitter les promeneurs.
Les taillis laissent parfois la place à une végétation plus rase.
Symi a chaud sous sa toison… il s’aménage une zone pour prendre le frais.
Mission accomplie… maintenant il en profite… 😉
Nous évoluons dans le dune boisée, plus près de la mer, la dune grise se dévoile peu à peu.
Au loin, le front de mer d’Hardelot impose sa silhouette.
Et désormais, c’est la dune blanche qui nous apparait, en direct bord de mer.
Les teintes sont éclatantes en cette superbe journée.
Au loin, dans une légère brume, le mont Saint Frieux découpe sa courbe sombre sur la clarté du ciel.
Le sentier rejoint maintenant le chemin des juifs.
Ce chemin bétonné permettais de desservir les installations côtière avec des véhicules motorisés. Ce sont des prisonniers juifs qui ont participé à la construction de cette route.
Le chemin s’arrête… nous traversons la dune, pour rejoindre la mer.
Le balisage est assez complet pour ne pas s’égarer…
… sauf quand vous arrivez face à la mer. Pensez à prendre la plage par la droite.
Nous arrivons sur la plage auprès d’un ensemble de fortifications diverses, casemate, tobrouks, etc…
Par cette chaleur, et après cette marche… comment résister à l’appel des vagues pour nous rafraîchir les pieds.
Plus loin, c’est Equihen.
Un peu avant de remonter par le chemin de la Warenne, une masse sombre attire notre attention. Il semble que ce soit un squelette de marsouin, sans la tête.
Nous remontons vers le parking et… comme bien souvent, après l’effort…
… le réconfort !
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Déjà présentée ici, cette superbe promenade est facile et agréable à faire avec des enfants… mais n’emmenez pas votre compagnon à quatre pattes, il n’y est pas autorisé.
Nous sommes sur le site du Mont Saint Frieux, zone protégée par Eden 62. Ce lieux recèle une richesse naturelle phénoménale, on y dénombre 129 espèces d’oiseaux et plus de 600 espèces de végétaux !
Les pins fixent le sable des dunes, on y trouvent aussi des aulnes, frênes, érables, bouleaux et une multitudes d’arbustes.
Nous sommes en hiver mais le paysage offre une multitude de couleurs.
Pour débroussailler de façon naturelle, des poneys et des vaches Highlands et Dexter ont été introduits. Ces races rustiques sont bien adaptées à notre climat et, pour s’alimenter, défrichent le terrain.
Source : journées de la mer 2012
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http://www.calculitineraires.fr/serviceweb/carteweb.php?id=254079&zoom=15&type=G_HYBRID_MAP
Une bien belle balade que celle-ci…un peu sportive, certes (escaliers, fortes dénivellations), mais elle vaut bien l’effort.
Point de départ : Parking de la Maison de la Faïence.
Le site est, lui aussi, sous la protection d’EDEN 62. C’est une ancienne carrière d’extraction de craie marneuse.
Après avoir contourné un étang par la droite, nous passons dans un tunnel (sous les voies de chemin de fer et la route).
Après avoir franchi un escalier métalique, nous débouchons sur une vaste prairie calcicole vallonée.
Le chemin s’elève et bientôt, nous jouissons d’un joli panorama sur la ville de Desvres.
Par endroit, le sentier est tellement pentu que des marches ont été aménagées.
Cà et là, la végétation s’est densifiée. La partie prairie est pâturée de mai à octobre par des moutons Boulonnais.
De cette hauteur, on voit clairement que le Boulonnais est valloné.
J’ai zoomé sur ces panneaux explicatifs pour vous les retranscrire ici.
A gauche :
En 1947 : La pelleteuse mécanique fait son apparition. Au début, personne n’y croit ! La technique des fours devenant plus exigeante, il faut constituer artificiellement le mélange craie + argile. La couche de craie, plus pure à l’étage supérieur, est alors exploitée en gradins, alors que l’argile provient de la carrière voisine (Menneville).
A droite :
Après 1982 : Après l’arrêt de l’exploitation, la Société des Ciments Français remodèle la carrière afin de recréer le profil initial du coteau. Une nouvelle pelouse calcaire peut alors s’installer.
Il est difficile d’imaginer que ce paysage était jadis un carrière.
Le retour se fait par le même chemin, si ce n’est que nous passons de l’autre côté de l’étang.
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http://www.calculitineraires.fr/serviceweb/carteweb.php?id=253536&zoom=15&type=G_SATELLITE_MAP
Nous avons envie de marcher en cette belle journée du mois de mars. A seulement quelque kilomètres de la maison, le site du Mont Saint Frieux nous tente. En route.
Le lieux de départ de cette promenade est facile à trouver. Sur la D940, au rond point de Dannes, prendre la D940 E2 en direction « Dunes du Mt St Frieux ». A 300 mètre sur la droite se trouve un parking.
Au bout que quelques centaines de mètres, une jolie et grande maison est visible. Je pense qu’elle est destinée aux gestionnaires du site, dépendants d’Eden 62.
Et justement, ce syndicat mixte gère très bien les espaces naturels qui lui sont confiés. Entre autre, les sentiers sont bien balisés, des panneaux d’informations et de conseils sont disposés çà et là, etc…
La balade s’insinue entre des des dunes boisées, des ruisseaux, des dunes grises, etc… en un peu plus de 3 kilomètres, c’est une riche variété de paysages qui s’offrent à nous.
Le nom de chablis, dont le sentier tire son nom, est un terme qui indique du bois arraché ou déraciné par le vent, très présent sur la côte d’Opale.
Sur la photo suivante, au fond, le Mont Saint Frieux qui culmine à 152 mètres.
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Une splendide journée d’automne nous invite à la promenade. La falaise de la pointe de la Crèche, entre Boulogne et Wimereux, sera notre destination du jour.
Le lieu est superbe ! L’altitude de laquelle on domine la mer fait que le ciel s’y reflète… et s’il tend vers le bleu… la mer aussi !
Cet endroit est chargé d’histoire. Pendant le Camp de Boulogne, le Fort de Terlincthun, simple levée de terre ceinturée d’un mur de pierre, a été contruit sur ordre de Napoléon (1806-1808). Il n’en reste rien à ce jour.
En 1879, un fort de type Séré de Rivières tel celui d’Alprecht, est achevé, pour la protection du port de Boulogne. Hélas, la mer est haute et nous attendrons une autre occasion pour vous donner une vue du site depuis la plage.
Ce fort est opérationnel pendant la Première Guerre Mondiale car le port de Boulogne est stratégique pour le ravitaillement et l’évacuation des blessés.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale le fort est le théâtre de violents combats. La marine allemande prend possession des lieux et aménage les défenses. Le fort sera libéré le 22 septembre 1944 par le régiment canadien Queen’s own Riffles.
Mais, assez parlé de ces tristes évènements et profitons plutôt de la beauté sauvage du site ! Le soleil se joue de la surface de la mer et nous renvoit des teintes variées.
La vue est impressionnante. Sur la photo ci-dessus, vous distinguez dans l’ordre Wimereux, la pointe aux oies, Ambleteuse, et, dans la brume, Audresselle et le Cap Gris-Nez.
Novembre est bien là, et des rosiers sauvages sont toujours en fleurs, sans doute grâce à l’effet bénéfique de la proximité de la mer.
La mer est très calme… la rade de Boulogne est lisse.
Le sentier se prolonge ainsi jusqu’à Wimereux, nul doute que nous le parcourrons un jour !
Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_la_Cr%C3%A8che
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C’est un milieu dunaire qui présente une variété de biotopes importante. Il est composé de la plage, l’estran, les dunes, vasières et prairies humides.
Pour entretenir ce milieu, et comme en bien d’autres endroit désormais, des vaches et des poneys des Highlands ont été introduits.
De nombreux amateurs cueillent les mûres, innombrables. Il se fait tard en cette superbe journée de septembre… il est, hélas, temps de reprendre la route…
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Les dunes de la Slack
http://www.calculitineraires.fr/serviceweb/carteweb.php?id=209813&zoom=14&type=G_HYBRID_MAP
Nous avons fait cette promenade (le sentier de la Slack) en novembre 2003, sous un soleil radieux. Au boût d’une demie heure de marche, nous avons du tomber la veste. Ce sentier balisé part du parking situé entre Ambleteuse et la pointe aux oies. La première partie, dans les dunes, parmi la végétation.
Le début de la promenade se déroule à découvert, mais les arbustes, les résineux de toutes sortes ont tôt fait de nous envelopper… et les bruits de la route départementale s’éffacent bientôt.
L’endroit est idylique, seuls la brise et les chants d’oiseaux se font entendre… ne troublez pas cette sérénité, parlez peu, ne quittez pas le sentier et écoutez… franchement, ça lave la tête !!!
Malgré l’automne bien avancé, cest une symphonie de couleur qui se déploie au fil de nos pas…
Nous approchons de la seconde partie du sentier, qui longe la Slack, jusqu’à son estuaire et le fort d’Ambleteuse. Remarquez l’harmonie du village, tout en douceur, sans agresser le paysage, c’est une des nombreuses raisons de notre amour pour cette région.
Le long de la rivière, la végétation change et nous apporte de nouvelles surprises…
Nos pas nous entraînent peu à peu vers la mer… son doux bruissement nous parvient, par instant, avec le vent, que l’on remarque plus dans ce terrain découvert.
Le sol est maintenant composé de galets de petite taille, qui, au soleil, forment une mosaïque dans un camaïeux de bruns. Au loin, le fort d’Ambleteuse, encore une réalisation de Vauban (mais comment a-t-il fait pour laisser son empreinte à tant d’endroits), découpe sa silhouette massive sur le bleu du ciel.
Les mouettes nous accueillent de leurs cris stridents… et nous entamons la troisième partie de la balade, la plage.
Le soleil se mire dans l’eau, le paysage change du tout au tout, au loin, ce sont les installations portuaires de Boulogne-sur-Mer que nous apperçevons.
Le cordon de dunes se fait de plus en plus large, et notre marche est plus difficile dans le sable sec… notre choix, par marée haute se limite à progresser dans le sable ou sur les galets…
Nous ne cessons de nous émerveiller devant une telle variété de sites, traversés par ce sentier de quelques kilomètres.
Nous sommes maintenant au pied de la dune blanche, toujours en mouvement car peu de végétaux y poussent.
Nous avons perdu toute trace de balisage, est-ce la sable qui a recouvert les panneaux ? Ou bien avons nous « loupé » un embranchement ? En regardant en arrière, cette supposition ne nous parrait pas possible, la dune est en effet protégée par une clôture. Nous allons essayer de retrouver le parking…
Nous grimpons au plus haut de la dune d’abord pour nous orienter… ensuite, pour prendre une dernière photo… essoufflés mais ravis, nous appercevons le parking et notre Kangoo. Cette promenade nous à mis en appétit… un petit détour par le gîte (à Maninghen-Henne) et nous repartirons pour Wimereux, où nous avons réservé une table au Lutécia.
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Mon p'tit bonheur à la Côte d'Opale 