En cette fin de journée automnale au Touquet, la lumière décline vite.
Catégorie : Le Touquet-Paris-Plage
Centenaire de l’échouement de SOCOTRA au Touquet.
Le mercredi 25 novembre, le Ville du Touquet a organisé des activités dans le cadre du centenaire de l’échouement du cargo Socotra.
Nous avions pu voir cette épave lors des grandes marées de mars dernier (22 mars à 8h30). Nous vous proposons de voir ici l’ensemble des photos de ces deux journées. Ci dessous, Bertrand Dupont nous explique sa redécouverte du Socotra.
Dans la nuit du 25 au 26 novembre 1915, le cargo s’échoue sur la plage sud du Touquet.
On a longtemps cru que le commandant du navire longeait la côte pour éviter les sous-marins et les mines. La diminution de l’éclat des feux des phares en raison de la guerre fut également évoquée.
Lors de sa conférence de ce 25 novembre, Alain Holuigue, secrétaire de la Société Académique du Touquet, a, documents à l’appui (livre de bord, minutes du procès en Angleterre, …), démontré que ce sont les approximations dans les calculs de position successifs et les sondages du fond marin par le commandant, malgré les objections d’un de ses jeunes seconds qui a conduit à la catastrophe.
Un grand nombre d’amateurs étaient présents en mars, malgré l’heure matinale et un temps froid.
Le cargo revenait de Sidney avec une cargaison de balles de laine, de minerai de plomb, maïs, blé, cuir, essence d’eucalyptus, peaux de lapin, des lingots d’étain et de cuivre… ce que l’on appelle un « vraquier ».
Lors d’une escale en Algérie, semble-t-il, il a chargé des barriques de vin d’Afrique du Nord. Celles-ci avaient été arrimées sur le pont.
Au centre de la photo, avec un couvre-chef, Bertrand Dupont, le « Papa » du Socotra.
Quelques minutes après minuit, après des confusions entre des feux par le commandant, le bateau s’échoue parallèlement à la côte.
De nombreuses algues, moules, se sont accumulées sur les parties de l’épave.
Le 27, des remorqueurs venus de Boulogne-sur-Mer ont tenté de renflouer le bateau pour le sauver, mais celui-ci étant dans l’axe de la plage, il n’ont pu le tirer dans son axe et leurs efforts ont « fatigué » les structures du Socotra en son milieu.
Quelques jours plus tard, lors d’une tempête, le bateau se brise en deux.
Il n’est donc plus d’actualité de sauver le bâtiment, seule sa cargaison peut maintenant être récupérée en partie.
Les gros plans offrent des images originales.
Une partie de la cargaison dérive dans la Manche et la Municipalité doit publier un arrêté rappelant qu’il est interdit de ramasser les épaves sous peine de poursuites.
Il n’empêche que d’aucuns ne tiendrons pas compte de cet arrêté… Notamment, lors de la marée montant, les barriques de vin remontant la Canche firent le bonheur des territoriaux Français qui gardaient la voie ferrée et les prisonniers allemands. De nombreux matelots profitèrent de cette aubaine (livre « Marin pêcheur au temps des voiliers » par Jules Leprêtre). On raconte que des margats (gamins) étaplois se sont également saoulé avec une de ces barriques.
Néanmoins, une bonne part de la cargaison pourra être sauvée, mais les peaux de lapin, sous l’effet de l’humidité commencent à sentir la charogne. Le Socotra est alors laissé en l’état… au gré des marées.
Peu à peu, l’avant s’écarta de l’arrière, pour ce trouver ce jour à plusieurs dizaines de mètres l’un de l’autre.
L’avant du Socotra, à peine visible.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les artilleurs allemands se servirent de l’épave comme cible de tir, ce qui arasa en partie la carcasse.
A partir des années 1960-1965, plusieurs sociétés de ferraillage furent sollicitées pour araser l’épave. La difficulté du travail (peu de temps par basse mer), et la faible valeur des matériaux récupérés mirent ces sociétés en grande difficulté, les conduisant même à la faillite.
De nos jours, Bertrand Dupont, « redécouvreur » et passionné du Socotra (je dis son Papa), propose ses nombreuses photos et est intarissable au sujet de l’épave.
Le voici au côté de Soco, la mascotte du Socotra, un petit bonhomme qui, au gré des marées, semble changer d’activité.
Ici, Soco donne soit l’impression de haler un boute, soit joue-t-il au détective avec sa loupe, peut-être aussi peut-on imaginer qu’il chevauche un animal marin, rênes à la main.
L’épave recèle de nombreuses formes que l’imagination peut interpréter. Bertrand est passé maître de cet exercice à la suite d’environ 40 visites à l’épave.
Regardez ce bélier, devant le monsieur en bleu…
Le bélier, en gros plan.
Je vous livre maintenant le reste de mes photos… la suite vous donne ra quelque photos de la cérémonie d’anniversaire
La mer remonte, le Socotra va de nouveau être submergé par les flots.
Dany Lequien a appris à connaître le Socotra par ses activités de pêche.
Monsieur Holuigue prépare sa conférence…
Avant le conférence de Monsieur Holuigue, l’assistance est déjà nombreuse… elle le sera encore plus par la suite…
France 3 NPDC est présente… dans la salle, puis, sur la plage.
Malgré le vent et la fraîcheur, quelques amateurs se rendent auprès de l’épave….
Notre amie Chistine Omnes à l’interview pour France 3. Cette séquence passera à l’antenne.
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Route en corniche, Le Touquet, novembre 2013
Musée du Touquet – janvier 2013
Neige et froid en ce jour de janvier… quoi de plus naturel d’en profiter pour visiter un musée, bien au chaud ?
Le musée à été inauguré le 9 juillet 1932, grâce à la Société académique et quelques donateurs.
En 1989, il est installé dans la splendide villa anglo-normande « Way Side » construite par l’architecte Henry Léon Bloch en 1925.
Du moment que je n’utilise pas le flash, je peux photographier quelques œuvres de cette superbe collection.
L’école Régionale d’Étaples occupe un large place parmi les collections.
Voici donc « Hesdin, la place » par Eugène Chigot.
« Jardin à la campagne » de Marie Duhem.
Je n’ai, hélas, pas pu identifier toutes les œuvres que j’ai photographiées.
Plusieurs courants artistiques sont présentés… parmi ceux-ci, impressionnisme, abstraction géométrique, abstraction lyrique ou art brut…
« La levée du corps » par RAE Iso.
Une exposition temporaire des peintures de Paul Jenkins était en place, voici deux d’entre-elles.
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Visite du phare du Touquet – novembre 2012
Parti, au 1 d’or à trois bandes d’azur, à la bordure de gueules qui est Ponthieu, au phare d’argent enflammé d’or posé sur une dune de sinople émergeant d’une mer d’argent et brochant sur le tout ; au 2 de gueules à la galère d’argent voguant sur une mer d’argent au chef de France qui est la ville de Paris.
Le phare actuel du Touquet, appelé également Phare de la Canche, a été mis en service en septembre 1951. C’est le projet de Louis Quételart, célèbre architecte touquettois qui est retenu.
L’ensemble comprenant le phare, le pavillon, le jardin, etc… est classé aux Monuments Historiques depuis le 13 septembre 2012.
Le phare est une tour octogonale de près de 58 mètres de haut en briques creuses. Les faces sont concaves.
Le soubassement, en pierres de Baincthun, est percé d’une porte, au dessus de laquelle les initiales P B sont sculptées. Elles signifient « Phares et Balises », l’organisme ayant en charge l’entretien des phares sur tout le littoral français.
On parvient au sommet après avoir gravi 274 marches.
L’effort fourni est aisément compensé par la vue à 360° dont on jouit au sommet.
En direction de la Canche, sur l’autre rive, on distingue le Cimetière Militaire d’Etaples (au centre).
Le soleil décline peu à peu et la lumière sur la baie de Canche est splendide.
Sur le front de mer, les villas 1900 anglo-normandes ont fait, peu à peu, place à des immeubles modernes… dommage car ces villas donnent son cachet à la station.
L’Hôtel Westminster comme on le voit rarement… façade arrière…
Malgré son évolution moderne, Le Touquet reste une ville très verte où la nature garde certains droits.
La Canche s’écoule doucement vers la mer, les bateaux de loisir reposent sur le sable. On distingue au loin le mont Saint Frieux, la Cimenterie de Dannes, les monts de Camiers avec leurs éoliennes.
Telle l’aiguille d’un cadran solaire, le phare étend son ombre sur les jolies villas, les égrainant comme des minutes.
Le pavillon, dont la visite est libre, abrite une collection de documents relatant l’histoire des phares du Touquet et celle de la station. Ci dessus, des cartes postales et une photo de l’épave du Socotra, échoué en 1915 sur la plage sud du Touquet.
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Une Morris Minor Traveller au Touquet
La station du Touquet offre souvent de jolies surprises à l’amateur de voitures anciennes.
Le modèle de base de la Morris Minor a été présenté au Salon de Londres en 1948. Le cahier des charges était simple : un véhicule fiable de faible consommation, pouvant accueillir 4 personnes, pour un coût réduit.
Le modèle vu ici est la Morris Minor Traveller, née en 1953. C’est un break « Bois » inspiré des « Woodies » américains.
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L’hippodrome du Touquet – novembre 2012
L’hippodrome du Touquet est classé aux Monuments Historiques depuis le 12 mai 1997.
Il a été construit sur le lit de la Canche, remblayé. Il est protégé par une digue, longue de 3 kilomètres.
Les tribunes ont été construites en 1925. Les architectes en sont Georges-Henri Pingusson et Paul Furiet.
L’ensemble est constitué d’une grande et d’une petite tribune de conception identique, en béton armé recouvert d’enduit.
La partie donnant sur la piste se compose de gradins. Le gradin supérieur, couvert d’un auvent est accessible par deux escaliers latéraux. Tout en haut, un promenoir donne vue sur la piste et les gradins.
La partie arrière, très originale, est trouée par cinq travées en arcades brisées au rez-de-chaussée. L’étage est à faux pans de bois.
Sous ces arches, un assortiment d’attelages en tous genre est stocké.
L’ensemble des autres bâtiments est cohérent dans le style.
Les écuries sont à l’avant. Une activité constante y règne.
Des espaces, intérieurs et extérieurs, permettent de s’initier, de se perfectionner, de s’entraîner à la pratique du sport hippique.
La visite est libre en dehors des jours de compétition… 5 € les jours de réunion hippiques.
Sources : http://www.hippodrome-letouquet.com/
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Basse mer sur la baie de Canche – novembre 2012
Les personnes suivant ce blog connaissent bien cet endroit… ceux du coin, aussi.
Par basse mer, il y a peu d’eau dans la baie… quelques mares, ici et là, et la Canche qui s’écoule paisiblement vers la mer.
Les bateaux à l’ancre se sont doucement déposés sur le sable, dans l’attente du flot qui leur rendra la liberté.
Grâce au soleil et au vent, le banc de sable de la pointe du Touquet s’est asséché et présente une couleur claire, séparant la mer de la baie.
C’est le moment idéal pour la chasse à la pitance des petits échassiers.
L’aigrette garzette se promène en scrutant les mares.
Le vent à emporté du sable. Ne reste à la surface qu’une multitude de coquillages.
La baie est immense et nous sommes seuls… au monde, se surprend-on à penser.
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Le Touquet-Paris-plage : la plage sud – mars 2012
Soleil et ciel bleu, la journée s’annonce radieuse.
Direction, le Touquet. Nous laissons la voiture à proximité du Marché couvert.
La plage sud est dominée par le centre de Thalassothérapie du Touquet.
Le Centre de Thalasso dépend du Novotel Thalassa, 4 étoiles.
Les mouettes sont en thalassothérapie toute l’année… nous sommes au printemps, elles ont revêtu leur plumage nuptial.
Les cabines de plage, nichées sous la digue, arborent des couleurs joyeuses.
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La Patrouille de France sur le front de mer au Touquet – 22 septembre 2012.
La Patrouille acrobatique de France (PAF) est bien connue. Elle représente l’armée de l’air Française à l’étranger et, par ses représentations en France, promotionne l’engagement de recrues.
Dans le cadre des festivités du centenaire du Touquet-Paris-Plage, la prestigieuse formation se produisait ce 22 septembre dernier sur le front de mer.
Ce sont des Alpha jets qui équipent ces acrobates. L’équipe se compose de 9 pilotes et de 35 mécaniciens. Vous ne verez ici que 8 avions, ce qui est normal, le neuvième pilote et les 4 autres avions sont réservistes. Il n’y a quasiment que lors de la parade du 14 juillet que la patrouille se présente au complet (9).
Pendant 20 minutes, une succession de figures fait frémir, applaudir, …
L’indicatif radio de la patrouille est Athos. On parle donc d’Athos 1 pour le leader, jusqu’à Athos 9 pour le réserviste qui est le plus ancien de la patrouille. Les autres portent des noms assez évocateurs… les intérieurs portent les numéros 2 et 3, les extérieurs 5 et 6, les solos 7 et 8. Il manque le 4, le charognard, placé presque systématiquement derrière le leader dont il avale les fumées.
Chacune des formations est identifiée par un nom… Ariane, Canard, Concorde, Flèche, rafale, balance, etc…
Le leader actuel de la Patrouille est le Commandant Gauthier Dewas (Athos 01).
La saison 2009-2010 a vu l’arrivée de la première femme dans la patrouille, le Commandant Virginie Guyot. Fin 2009, elle est nommée leader et devient la première femme à commander une patrouille acrobatique. Elle est restée une année à ce poste, puis a quitté la patrouille.
La composition de la patrouille se renouvelle en permanence. Trois nouveaux pilotes l’intègrent chaque année et, donc, trois s’en vont.
Outre les vols en formation, les solos nous gratifient de croisement, de tonneaux époustouflant !
Et, voyez ce croisement, que j’ai eu la chance de saisir au bon moment…
Malgré le problème de qualité qu’engendre un zoom numérique sur une photo, je ne résiste pas à vous présenter un gros plan du croisement… impressionnant !
Bien sûr, la perspective et le zoom faussent les distance… mais…
S’ensuivent, éclatement, vrilles, etc…
La dernière figure que je vais vous présenter reflète mon amour de cette région, et, par conséquent, de tout ce qui s’y passe…
Si vous ne distinguez pas tout, vous pouvez cliquer sur la photo et la voir en « grand », comme l’était cette représentation. Merci, Messieurs !
Sur la digue, au coin dit « Joie de vivre », un car podium et une animation faite de quizz sur l’armée de l’air et la patrouille de France attire de nombreux amateurs.
Après le recto, le verso… n’est-il pas beau, ce « camion-car-podium » de l’armée de l’air ?
Source :
http://www.patrouilledefrance.fr/
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