Bref passage par Preures

Preures est un petit village de 600 âmes, traversé par le Baillons, affluent de la Canche.

Le nom de cette localité est attesté dès 1069 sous le nom de Praura. Les noms successifs sont Pratura (1235), Preure (1254), Preurae (XIIIème siècle), Preulles (XIVème siècle), Preura (1440).

« Pratura » nous donne l’étymologie, croisement de pratum « prés » et pastura « action de paître », pâture, en somme.

Quand la Canche découche

Septembre 2016, une balade à Saint-Gabriel nous offre une vision différente de l’estuaire de la Canche.

Elle nous semble particulièrement proche, et en effet, il nous fallut marcher bien moins d’un kilomètre pour arriver sur sa berge à basse mer.

Après l’épis en enrochements, elle s’est épanchée vers le nord, vers Saint-Gabriel.

Les jardins du Manoir d’Hénocq

Les armes de Bréxent-Énocq blasonnent ainsi : parti : au 1) de gueules à l’aigle d’argent, au 2) d’or à la croix ancrée de gueules.

Au XIIème siècle, un seigneur vivait dans un donjon surmontant une motte féodale.

Plus tard, un château fut construit à cet endroit, il a totalement disparu.

En 1550, le Seigneur de l’époque, Charles de Hodicq, fit édifier un manoir sur la basse-cour de l’ancien château.

Depuis 1998, Marie Françoise et Jean Deblocq s’y sont installé.

L’idée d’y créer un jardin médiéval leur vient en 2001.

En 2003, « Les vielles maisons françaises » ont récompensé cette création d’un prix départemental et d’un prix national. L’association invite les propriétaires à ouvrir leur jardin au public.

L’accueil est assuré par les propriétaires, à la fois jardiniers, paysagistes… et restaurateurs du manoir l’hiver. Nous avons pu, en compagnie de Monsieur Deblock, avoir un aperçu du travail réalisé dans la cour du manoir, appelé aussi Ferme Seigneuriale d’Enocq.

Lors de leur achat, les traces de l’activité agricole défiguraient l’ensemble architectural et paysager. Il a fallu démonter et évacuer des hangars en tôle, retirer des tonnes de terres, de déblais en tous genres. Le résultat est à la hauteur des efforts consentis.

Je n’ai pas pris de photo de cette cour étant donné qu’elle se situe dans la partie privée du manoir.

Le jardin est très soigné et très documenté, avec en plus les explications du maître des lieux.

Il se compose de différentes parties que je vais essayer de redécouvrir avec vous.

L’hortus potager : 4 carrés surélevés entouré de plessis de châtaigner.

Le jardin d’Hildegarde : plantes médicinales.

Jardin courtois et hortus conclusus.

Les jardins des légumes anciens et céréales anciennes.

Carrés de plantes textiles et tinctoriales.

Sources et inspiration : http://jardinsdhenocq.over-blog.com/

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Route en corniche, Le Touquet, novembre 2013

Nouveau passage en cet endroit magnétique pour nous, rien a ajouter de ma part, je vous laisse profiter de ces endroits.

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Visite du phare du Touquet – novembre 2012

Parti, au 1 d’or à trois bandes d’azur, à la bordure de gueules qui est Ponthieu, au phare d’argent enflammé d’or posé sur une dune de sinople émergeant d’une mer d’argent et brochant sur le tout ; au 2 de gueules à la galère d’argent voguant sur une mer d’argent au chef de France qui est la ville de Paris.

Le phare actuel du Touquet, appelé également Phare de la Canche, a été mis en service en septembre 1951. C’est le projet de Louis Quételart, célèbre architecte touquettois qui est retenu.

L’ensemble comprenant le phare, le pavillon, le jardin, etc… est classé aux Monuments Historiques depuis le 13 septembre 2012.

Le phare est une tour octogonale de près de 58 mètres de haut en briques creuses. Les faces sont concaves.

Le soubassement, en pierres de Baincthun, est percé d’une porte, au dessus de laquelle les initiales P B sont sculptées. Elles signifient « Phares et Balises », l’organisme ayant en charge l’entretien des phares sur tout le littoral français.

On parvient au sommet après avoir gravi 274 marches.

L’effort fourni est aisément compensé par la vue à 360° dont on jouit au sommet.

En direction de la Canche, sur l’autre rive, on distingue le Cimetière Militaire d’Etaples (au centre).

Le soleil décline peu à peu et la lumière sur la baie de Canche est splendide.

Sur le front de mer, les villas 1900 anglo-normandes ont fait, peu à peu, place à des immeubles modernes… dommage car ces villas donnent son cachet à la station.

L’Hôtel Westminster comme on le voit rarement… façade arrière…

Malgré son évolution moderne, Le Touquet reste une ville très verte où la nature garde certains droits.

La Canche s’écoule doucement vers la mer, les bateaux de loisir reposent sur le sable. On distingue au loin le mont Saint Frieux, la Cimenterie de Dannes, les monts de Camiers avec leurs éoliennes.

Telle l’aiguille d’un cadran solaire, le phare étend son ombre sur les jolies villas, les égrainant comme des minutes.

Le pavillon, dont la visite est libre, abrite une collection de documents relatant l’histoire des phares du Touquet et celle de la station. Ci dessus, des cartes postales et une photo de l’épave du Socotra, échoué en 1915 sur la plage sud du Touquet.

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Basse mer sur la baie de Canche – novembre 2012

Les personnes suivant ce blog connaissent bien cet endroit… ceux du coin, aussi.

Par basse mer, il y a peu d’eau dans la baie… quelques mares, ici et là, et la Canche qui s’écoule paisiblement vers la mer.

Les bateaux à l’ancre se sont doucement déposés sur le sable, dans l’attente du flot qui leur rendra la liberté.

Grâce au soleil et au vent, le banc de sable de la pointe du Touquet s’est asséché et présente une couleur claire, séparant la mer de la baie.

C’est le moment idéal pour la chasse à la pitance des petits échassiers.

L’aigrette garzette se promène en scrutant les mares.

Le vent à emporté du sable. Ne reste à la surface qu’une multitude de coquillages.

La baie est immense et nous sommes seuls… au monde, se surprend-on à penser.

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Balade aux abords des Remparts de Montreuil-sur-Mer – Janvier 2012

d’or aux deux fasces d’azur, au chef du même chargé de trois fleurs de lys aussi d’or

Un beau soleil hivernal nous invite à la promenade. Direction Montreuil-sur-Mer pour découvrir ses remparts, mais cette fois, vus d’en bas.

La ville fut fortifiée initialement au IXème siècle par Helgaud, comte de Montreuil. Des aménagements furent apportés avec le temps sur ordre de Philippe Auguste au début du XIIIémé siècle qui la dota d’un puissant château royal, puis, en 1537, Charles IX fait édifier une citadelle à l’emplacement du château.

Enfin, Vauban aménage la Citadelle en la renforçant et en y ajoutant un arsenal et un magasin à poudre.

La balade extra muros domine la vallée de la Canche… on peut apercevoir en haut à Gauche, l’Auberge de la Grenouillère du chef Alexandre Gauthier.

Et, sur les deux photos qui suivent, vous pouvez distinguer au fond et vers la droite, la Chartreuse Notre-Dame des prés.

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Marles-sur-Canche – rue de la Fontaine – janvier 2012

d’argent au chevron d’azur accompagné de trois aigles de gueules

Lors de nos périgrinations hivernales, nous passons par erreur dans une petite rue du Petit-Marles à Marles-sur-Canche.

Ce petit coin bucolique a attiré notre attention et nous nous y sommes arrêtés quelques instants.

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La ferme seigneuriale de Bréxent – janvier 2012

parti : au 1) de gueules à l’aigle d’argent, au 2) d’or à la croix ancrée de gueules.

Ils sont bien agréables ces itinéraires de découverte du patrimoine rural de « Campagnes Vivantes« , quand le temps est moins beau et que l’auto se révêle être le meilleur moyen de se déplacer.

De nombreux post vous ont déjà été présentés au sujet de fermes, de moulins, de châteaux, de manoirs… grâce à ces précieux petits fascicules.

Celui qui nous occupe en ce mois de janvier est « Sur les traces de l’influence monastique ». Je voulais par ces quelques ligne rendre un hommage aux initiateurs de ce projet.

Nous voici donc maintenant à Bréxent-Enocq, devant la ferme seigneuriale de Bréxent, rue de l’Ecole, 17.

Jusqu’au XVIème siècle, cette ferme est la propriété des Blondel-Joigny. Les nobles du Boulonnais n’étaient pas fortunés et se contentaient d’un logis simple. Les propriétaires vivaient dans le corps de logis et les fermiers vivaient dans une dépendance.

Les murs de la ferme sont en pierres blanches et très épais. Les dépendances en face du corps de logis sont en torchis.

Outre les locaux modernes ajoutés car nécessaires à une exploitation agricole moderne, le corps de logis et le pigeonnier ont été restaurés et ne présentent plus l’aspect initial.

Voici le pigeonnier dans son aspect initial (sources : campagnes vivantes).

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La ferme du Ménage – Brimeux – Janvier 2012

d’argent aux trois aigles de gueules.

La ferme du Ménage à Brimeux, à ne pas confondre avec sont homonyme de Beussent, est remarquable par la forme de son toit et les dessins en losanges en tuiles noires. Elle daterait de 1604 et appartenait au Domaine de Brimeux.

Au centre de la cour, on peut admirer un superbe pigeonnier octogonal en briques et moellons de craie. Sur une de ses faces (à droite sur la photo), on peut apercevoir les armoiries de la Maison de Melun avec la croix de Malte.

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