Étaples – Hôtel Souquet-Marteau

Comme il a du resplendir au début du XIXème siècle, cet hôtel particulier.

Il a été construit pour la famille Souquet Marteau et leur fils, Gustave.

Il fut la résidence du Maréchal Ney lors du camp de Boulogne de 1803 à 1805. En 1803 et 1804, le Premier Consul Bonaparte y fait deux visites.

Sis place du Général de Gaulle, ce sont les médaillons sur la façade qui attirent le regard.

Ils évoquent les différents personnage qui ont séjourné dans la demeure. Le Maréchal Ney et Napoléon, mentionnés plus haut, Nicolas César Souquet Marteau, maire d’Étaples lors de la visite de Napoléon, et le Général Marc Antoine Marie Obert, qui y naquît en 1774 alors que ses parents étaient au service des propriétaires.

Gustave Souquet, imprimeur mais aussi inventeur, historien et précurseur de la photographie archéologique, a rassemblé dans cette maison toutes ses trouvailles archéologiques qu’il à photographiées et inventoriées. Bon nombre de celles-ci étaient visibles au musée Quentovic d’Étaples, aujourd’hui, hélas, fermé.

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Berck Ville – L’Église Saint Jean Baptiste.

Au XIVème siècle, la construction qui est aujourd’hui le clocher de l’église était une tour fortifiée appelée « Foïer » (foyer). A partir de 1361, un feu dominait la tour qui servait de phare.

La configuration de la côte était bien différente, constituée à cet endroit de garennes, de dunes où coulait l’Arche, un petit fleuve côtier qui se jetait dans la Manche au lieu dit « l’entonnoir ».

C’est au XVIème siècle qu’une nef, un chœur et une chapelle y furent accolés. Elle devint l’église des pêcheurs de Berck, la mer étant plus proche à l’époque.

La bibliothèque des Annonciades – Boulogne-sur-Mer

En 1628, les dames des Annonciades s’approprièrent l’hôpital Sainte-Catherine qui datait du début du 13e siècle. Sur l’emplacement, elles édifièrent leur couvent selon les plans de l’architecte boulonnais Giraud Sannier (porte la date 1693).

Durant la Révolution hôpital, le couvent devient maison de détention, magasin à fourrage. L’église devient église paroissiale Saint-Joseph de 1807 à 1866.

Le couvent a été restitué aux religieuses jusqu’en 1905.

Il abrita ensuite une école, le conservatoire, une école de danse. Durant la guerre 1939-1945, il servit de garage.

Il a été totalement réaménagé intérieurement par l’architecte parisien Richez en 1975 pour abriter les services de la bibliothèque municipale.

La façade arrière. Nous reviendrons ultérieurement pour un reportage plus complet.

La Porte des Degrés et le Souvenir Français.

La Porte des Degrés est la seule porte « piétonne » de la forteresse de Boulogne.

Elle tiendrait son nom des escaliers qui permettent de la traverser.

La ville fortifiée date du début du XIIIème siècle (1227-1231).

A la fin du XVIème siècle (1587), elle fut obstruée sur ordre de du Bernet, Gouverneur de la ville, car elle constituait un point faible face à l’artillerie des « Ligueurs ». En 1895, elle fut dégagée et rendue à la circulation des piétons.

Le Souvenir Français, monument aux Morts pour la France en 1870 fut érigé en 1898.

Boulogne-sur-Mer : L’Hôtel Desandroin

Situé dans la ville fortifiée, cet hôtel particulier à été construit en 1777, sur les plans du célèbre architecte Giraud Sannier, pour le vicomte François-Joseph-Théodore Desandroin.

Il est classé depuis juin 1984.

État major de l’armée française pendant le camp de Boulogne, le premier-consul Bonaparte y résida en 1803. En 1810 avec l’impératrice Marie-Louise d’Autriche et et 1811, l’empereur Napoléon y réside .

Aujourd’hui, l’immeuble abrite le cabinet de travail et la chambre de Napoléon meublés dé mobilier d’époque.

Fermé au public, il ne se visite que pendant les journées du patrimoine et lors de visites guidées.

Basilique Notre-Dame – Boulogne-sur-Mer

Je m’amuse parfois à rechercher l’angle de prise de vue de cartes postales anciennes.

Une activité idéale les jours frais et secs de l’hiver.

La légende de la carte postale indique « La Cathédrale et la Porte de Calais » et il est vrai qu’elle à été bâtie sur les plans de l’abbé Hafreingue dans le but d’en faire une nouvelle Cathédrale.

Hélas, elle ne fût jamais consacrée et est donc considérée comme une Basilique.

Bref passage par Preures

Blason de Preures

De sinople à la figure mérovingienne de cheval d’argent.

Le meuble représente une fibule mérovingienne en bronze, prénommée « le cheval de Preures », découverte lors de fouilles ayant eu lieu entre 1930 et 1933.
Adopté par la municipalité.

Preures est un petit village de 600 âmes, traversé par le Baillons, affluent de la Canche.

Le nom de cette localité est attesté dès 1069 sous le nom de Praura. Les noms successifs sont Pratura (1235), Preure (1254), Preurae (XIIIème siècle), Preulles (XIVème siècle), Preura (1440).

« Pratura » nous donne l’étymologie, croisement de pratum « prés » et pastura « action de paître », pâture, en somme.

Sainte-Cécile plage : La Chapelle Saint-Félicien.

Il n’y a qu’un lieu de culte catholique à Camiers, l’église Notre-Dame de la Mer.

Avant la Seconde Guerre Mondiale, une chapelle en Bois permettait aux estivants de pratiquer leur culte. Hélas, détruite pendant cette guerre, les dommage de guerre ne permirent pas de la remplacer.

C’est seulement en 1960 que cette chapelle fut élevé sur un terrain offert par Monsieur et Madame Regnier-Raguenet en mémoire de leur fils Félicien.

L’architecte Pierre Requier fut charger des plans. Les fonds avaient été réunis grâce à des dons. A noter que des travailleurs bénévoles s’étaient joints à l’équipe de construction.