Partis par la plage, nous avons d’abord pris à droite, comme pour nous rendre à Hardelot. La mer se retire, et les oiseaux prennent leur repas.
Il fait maussade en cette fin de septembre…. L’opale de la mer s’est terni, le paysage se fond dans des teintes de gris et d’ocre.
Le front de mer à Dannes n’est pas urbanisé… c’est à la fois un bien et un mal. Si les dunes sont omniprésentes, la ligne des marées hautes est rarement (jamais ?) nettoyée. Toutes sortes de choses sont échouées là, jusqu’à la prochaine marée.
De nombreux bunkers sont disposés ça et là. Leur équilibre précaire témoigne du recul de la dune face aux flots.
Le vent nous pousse à poursuivre notre promenade dans les dunes, qui nous offrent un abri.
Notre éclaireur s’arrête et se retourne dès que sa laisse est tendue… nous attend… et repart de plus belle, pour recommencer ce petit jeu.
Avec un peu d’imagination, on revoit le mitrailleur, dans ce tobrouk, tourné vers l’Angleterre, dans l’attente d’un débarquement… qui n’arrivera pas là.
Mais, revenons à des considérations moins belliqueuses. Je termine ce post avec quelques photos de la végétation typique de la dune.
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